Il est important de bien doser l’effort et de suivre son propre rythme
État physique recommandé
Exigences essentielles pour faire le Chemin
L’entraînement préalable et la planification personnalisée des étapes sont des éléments fondamentaux de la préparation.

Pour faire le Chemin de Saint Jacques, il est conseillé de se préparer à l’avance avec des exercices de gymnastique aidant à tonifier et détendre les muscles, surtout des jambes, du dos et du cou. L’entraînement doit commencer avant le début du pèlerinage, par exemple en faisant des marches dont vous augmenterez graduellement la durée et la difficulté.
La planification par étapes doit s’adapter à la capacité physique de chacun. Pour les étapes prévues il ne faut pas envisager des objectifs fixes.
Si vous avez déjà un certain âge ou vous souffrez d’une maladie, nous vous recommandons de passer une visite médicale pour déterminer l’idéalité du plan, le degré d’effort conseillé et les questions à éviter.
Il faut prévoir une planification par étapes s’adaptant aux capacités physiques de chacun. Pour les étapes prévues il ne faut pas envisager des objectifs fixes vous obligeant à réaliser des efforts surhumains, car cela pourrait terminer par des lésions ou un excès de fatigue et frustrer l’expérience du Chemin. Il est très important de doser l’effort et de suivre votre propre rythme, surtout si le pèlerinage est long. Tenez compte des distances entre les arrêts et les auberges.
Un guide du Chemin sera une aide essentielle pour la planification.
Lors de la planification préalable, il sera intéressant de tenir en compte la prévision météo des endroits par où vous allez passer. Vous pourrez ainsi adapter votre tenue à la chaleur, au froid ou à l’humidité. Ce dernier facteur est très important, car il peut affecter les personnes souffrant des maladies chroniques du type musculaire ou osseux.
Une autre mesure préalable recommandée consiste à préparer la musculature pour cet effort. Ainsi, une visite chez le physiothérapeute pour bien détendre les muscles vous aidera à commencer le Chemin dans les meilleures conditions.
- Guide de conseils pour le Chemin PDF / 801 KB
- Physiothérapie sur le Chemin PDF / 1256 KB
L’effort de faire le Chemin à pied
Les exercices d’étirement et d’échauffement doivent être constants pendant que vous faites le Chemin.

L’entraînement préalable et quotidien par des marches de plus en plus longues doit être associé à la réalisation d’exercices d’étirement et d’échauffement, qui doivent être constants pendant toute la durée du Chemin. Avant de commencer chaque étape, réalisez des exercices d’étirement. Il faut faire particulièrement attention aux muscles jumeaux et à ceux des faces avant et arrière des cuisses (quadriceps et ischio-tibiaux respectivement).
Une fois atteint le niveau d’effort adapté à votre capacité, la marche doit être régulière et continue.
Le début de la marche doit toujours être tranquille et rythmé. Ce n’est que lorsque le corps est chaud que vous pouvez augmenter l’intensité graduellement. Une fois atteint le niveau d’effort conforme à votre capacité, il faut maintenir un pas régulier et continu.
Il est très important que la manière de marcher soit commode, que le pas ne demande pas un effort excessif empêchant de faire d’autres activités, par exemple tenir une conversation. Le pas doit également s’adapter au terrain.
L’effort de faire le Chemin à vélo
Il faudra consacrer deux mois à l’entraînement.

Pour planifier convenablement la réalisation du Chemin à VTT, il faut prévoir des étapes de 60 à 100 km. Tous ceux qui ne sont pas habitués à faire des parcours à vélo - et en fonction de la distance envisagée pour chaque étape – devront s’entraîner pendant deux mois environ.
Il est conseillé de le faire accompagné, de faire très attention au trafic et de respecter toujours les normes de la circulation
Une planification correcte pour faire le Chemin à VTT peut comprendre des étapes de 60 à 100 km par jour.
Pour parcourir le Chemin à vélo, il est recommandé de le faire accompagné, de faire très attention au trafic et de respecter les normes de la circulation (circuler en file et avec l’équipement de sécurité prescrit par la règlementation). De plus, il ne faut pas oublier qu’il faut parcourir 200 km à vélo pour pouvoir demander la Compostelle auprès de l’Office du Pèlerin de Saint Jacques.
Lors de votre prévision de la longueur des étapes, il convient d’étudier le profil de chacune d’entre elles. Cela est aussi important que la forme physique de chacun. L’option vélo a des avantages, tels que pouvoir connaître des endroits intéressants proches de la route ou faire des arrêts à volonté.
À pied, il faut compter de 4 à 5 km/heure, alors qu’un cycliste peut parcourir 12 ou 13 km en une heure, environ 60 km en 5 heures.
L’époque idéale pour faire le Chemin à vélo, c’est la première quinzaine de septembre, après les fortes chaleurs de l’été, mais avec des journées encore longues.
Le pèlerinage à cheval
Cela nécessite une planification et un déroulement spéciaux. Pour obtenir la Compostelle, il faut avoir parcouru une distance de 100 km.

Le pèlerinage à cheval, pour être accrédité avec la Compostelle, exige d’avoir parcouru la même distance qu’à pied : 100 km. Toutefois, les pèlerins à pied auront toujours la priorité sur les cavaliers et les cyclistes au moment d’être accueillis dans les auberges publiques. Le pèlerinage à cheval requiert évidemment une planification et un déroulement spéciaux, nous recommandons donc de faire appel à des associations ou des centres spécialisés pour le réaliser.
En 2014, il y a eu 1520 pèlerins à cheval, ce qui a confirmé une tendance à la hausse de cette modalité.
Le réseau d’auberges publiques ne permet pas le séjour de chevaux.
Les pèlerins ayant prévu d’entrer dans la ville de Saint Jacques à cheval doivent avertir la police locale de leur arrivée plusieurs jours à l’avance. La police leur indiquera le parcours obligatoire et l’horaire stipulé et leur délivrera une autorisation d’entrée jusqu’à la Place do Obradoiro, qui leur permet un bref séjour devant la Cathédrale. Ensuite, les montures doivent être conduites à un haras ou à l’hébergement que les pèlerins auront réservé.
En 2014, il y a eu 1520 pèlerins à cheval.